Il est nécessaire d’avoir quelques notions techniques avant d’installer un faux plafond en plâtre. Ce type de plafond est une innovation qui ne concerne pas seulement l’esthétique d’une habitation, mais aussi la facilité de la construction en elle-même. Il se caractérise par une mise en œuvre pratique et économique. Confiez les travaux à des professionnels si vous sentez la tache hors de vos compétences.
Qu’est-ce qu’un faux plafond en plâtre ?
Avant de vouloir construire un faux plafond en plâtre dans votre maison, vous devez savoir ce que c’est. Également appelé faux plafond fixé, c’est un type de second plafond léger qui recouvre celui qui est déjà posé dans le cadre des gros ouvrages. Il s’agit donc d’un faux plafond suspendu fixé sur des suspentes et des rails. Ces éléments forment une armature métallique accueillant les panneaux de Placoplatre qui recouvrent le plafond.
Ce type d’installation est fréquent même dans les habitats les plus anciens. Toutefois, il est plus souvent installé dans la construction des maisons neuves. Cette technique est réputée non seulement pour son côté esthétique hors pair, mais aussi pour sa haute performance en isolation thermique et acoustique. Le faux plafond en plâtre est un élément décoratif à part entière.
Par quoi débuter les travaux ?
Pour commencer les travaux, on prend des mesures précises de la surface de la pièce. Un conseil, dessinez un plan détaillé pour obtenir un résultat dans les normes. Ensuite, repérez la place à laquelle les suspentes vont venir se fixer. Celles-ci ont une longueur de suspension de 1,20 m tout au plus. À partir de la mesure précise de la pièce, calculez l’espace nécessaire pour l’emplacement des supports métalliques. Cette étape est capitale pour construire un faux plafond en plâtre.
Ensuite, déterminez la hauteur du faux plafond afin de définir l’espace utilisable jusqu’au plancher. La réglementation impose une hauteur de plafond d’à peu près 2,40 m à 2,70 m. Avant la pose de tous les éléments, marquez avec un crayon l’emplacement des cornières. À l’aide d’une règle et d’un niveau à bulle, ajoutez une autre ligne de repérage correspondante à l’épaisseur de la plaque de plâtre.
Quels sont les matériaux indispensables et comment les poser ?
Construire un faux plafond en plâtre nécessite divers matériels pour la mise en place des armatures et des plaques qui servent de faux plafond. Ces différents éléments interdépendants sont indispensables les uns des autres.
Les suspentes
Avant de poser les suspentes, choisissez la fixation adéquate selon le type de plafond actuel. S’il est en béton, les professionnels utilisent des chevilles à frapper. Pour adhérer le faux plafond à un support en plâtre ou en bois on optera pour des vis. Fixez la première suspente à 25 cm de l’extrémité des rails et procédez ainsi en respectant le même écart pour toutes les autres. Ajoutez un cordon à l’extrémité pour que la hauteur de la suspente soit régulière. Enfin, ajustez l’embase au niveau du cordon.
Les cornières
La cornière se place sur la trace faite au préalable et aide les suspentes à supporter les plaques de plâtre. Utilisez les fixations adéquates à votre mur pour la maintenir solidement. Vous devez vous assurer que les cornières soient droites afin d’éviter d’avoir des plaques de plâtre inclinées.
Les rails
Pour construire un faux plafond en plâtre, les rails sont indispensables. C’est le premier élément qui maintient la plaque suspendue. Découpez-les en suivant les mesures prises en amont et fixez-les à l’extrémité des suspentes. Vous pouvez maintenant attacher la plaque aux rails sans difficulté à l’aide d’une vis.
Les plaques
Pour le montage de la plaque sur les armatures, vous avez besoin d’un coup de main. On installe la plaque perpendiculairement au rail avant de procéder à sa fixation. Commencez avec celle qui est la plus proche du mur. Dans certains logements, les plaques de plâtre se trouvent directement sur les solives.
Qu’en est-il de la finition ?
La finition est la dernière étape pour construire un faux plafond en plâtre. Comme les autres travaux, cette mission demande du savoir-faire. Les plaques sont jointes les unes aux autres à l’aide d’une bande ou d’un enduit. D’abord, appliquez ce dernier sur chaque partie de la plaque avec une spatule. Posez la bande à joint, puis rajoutez une autre couche d’enduit et laissez sécher pour pouvoir poncer les plaques par la suite. Répétez le processus jusqu’à ce qu’elles soient bien étanches.
La jointure et l’enduit sont des finitions de renforcement considérées comme obligatoires. Par contre, vous êtes libre de choisir le revêtement final pour obtenir l’aspect esthétique que vous souhaitez. C’est l’un des plus grands avantages d’opter pour ce type de plafond. Parmi les options envisageables, vous pouvez miser sur les papiers peints qui offrent différents types de motifs. Les peintures sont aussi intéressantes pour mettre en valeur le plafond et le protéger des champignons.